| | | SÄDE ♦ No you can’t make me go astray |  |
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Säde Laukkanen
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 |  Sujet: SÄDE ♦ No you can’t make me go astray  Mer 6 Jan - 14:25 | |
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credit : skydawnjade
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Nom : Laukkanen
Prénom : Säde.
Âge :25 ans
Métier et grade : pilote de chasse, soldat de première classe
Ft. Katee Sackhoff.
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EYWA CAN SEE YOU
Le dossier militaire de la jeune femme est pour ainsi dire chargé. Plusieurs de ses ex-supérieurs ont même été jusqu'à avouer que si elle n'était pas aussi douée pour le vol, cela ferait longtemps qu'elle aurait du quitter son poste. Elle avoue elle-même ne pas supporter l'encadrement permanent qu'on trouve dans l'armée. Indépendante de nature, obéir à des ordres sans discuter revient pour elle à être un idiot. Voilà pourquoi au départ, elle posait sans arrêt des questions jusqu'à ce que l'un de ses supérieurs trouve le moyen de la faire taire. En lui supprimant purement et simplement sa prime au motif que non, un patron n'est pas toujours obligé de répondre aux exigences de ses employés. Depuis, elle s'est un peu calmée. Mais lorsqu'elle n'est pas occupée à faire perdre leur latin aux gradés, la jeune femme apparaît comme quelqu'un de fiable et de professionnel qui sait gérer les situations de danger avec tout le recul nécessaire. Même si en apparence, on dirait qu'elle est en pleine fête. Elle pousse des hurlements, éclate de rire, joue avec son adversaire.
Elle aime voler et faire la course avec les Ikrans ou le Toruk la tente vraiment. Mais pour cela, il faudrait qu'elle en ait l'occasion. Ce qui n'est pas gagné vu le poste auquel on la destine. Dans son temps libre, elle passe énormément de temps à rôder autour du quartier des scientifiques. Elle s'entend relativement bien avec ses collègues et après le service, elle aime bien aller au mess pour jouer aux cartes, fumer ses cigarettes préférées qui ont une odeur de caramel et boire un coup. Elle a un côté mauvaise perdante, qu'elle essaye de réprimer tant bien que mal pour éviter de passer pour une gamine trop gâtée.
| WHAT ARE YOU LOOK LIKE ?
Säde l'avoue elle-même, les jeunes femmes de la base ne se sentent pas franchement en concurrence avec elle. Après tout, la pilote de chasse n'a pas vraiment le physique conventionnel du canon. De taille moyenne, un peu moins du mètre soixante-dix, sa silhouette porte les marques de son entraînement au combat rapproché. Musclée, tout chez elle vous crie qu'il ne faut pas la chercher parce qu'elle peut vous mettre une bonne raclée. En effet, en entrant dans l'armée, Säde s'est découvert une passion pour les sports de combat qu'elle pratique donc assidument, histoire de se maintenir en forme. Le fait de devoir porter une combinaison en permanence sur Pandora la frustre énormément. Hormis ces détails, le physique de la jeune femme est assez classique. C'est une blonde aux yeux verts avec un visage plutôt anguleux qui dénote un peu plus son caractère volontaire. Elle possède plusieurs tatouages qu'elle s'est fait faire sur Terre dès sa majorité. L'un d'entre eux, celui sur son bras gauche est suffisamment massif pour attirer immanquablement l'attention quand elle ne porte pas sa veste. Son style vestimentaire pendant son temps libre ne diffère pas vraiment de ses tenues militaires et on ne peut pas dire que la jeune femme soit vraiment féminine.
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Dernière édition par Säde Laukkanen le Jeu 7 Jan - 0:28, édité 6 fois | |
|  | | Säde Laukkanen
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| | Sujet: Re: SÄDE ♦ No you can’t make me go astray Mer 6 Jan - 14:26 | |
| WHO ARE YOU ?
  credit : tomycoffee @ LJAnd it's gone, it's so gone
Burn right to the bones "Dis maman, elle est où la neige?"
La petite fille qui avait posé cette question était une petite blonde haute comme trois pommes, coiffée de tresses, portant un ensemble blanc et qui marchait dans la rue à côté de sa mère. On se trouvait dans une ville sur la frontière entre Finlande et Norvège en plein milieu de ce qui aurait dû être un hiver glacial. Mais d'hiver, plus personne n'en avait vu depuis des années. Presque 50 à présent. Pourtant Säde depuis qu'elle avait appris à parler ne manquait jamais de demander où était passé la neige. C'était comme si l'enfant avait su que quelque chose n'était pas normal et qu'elle continuait d'année en année de le pointer du doigt. Ses remarques courtes et sa petite voix avaient des airs d'accusation pour la plupart des adultes. Elle n'aurait pas pu faire pire. Les amis de ses parents s'en étaient tout d'abord amusés avant de se sentir décriés, comme si la question qu'elle posait s'adressait à eux et leur demandait pourquoi ils n'avaient rien fait. Pourquoi personne n'avait rien fait pour empêcher les ressources de s'épuiser. Peu à peu le cercle de relations des Laukkanen s'était réduit et ils s'étaient retrouvés sans un seul ami. Alors l'idée avait commencé à germer dans l'esprit de ses parents lorsque un non-terrien était venu habiter quelque temps dans le voisinage. Il avait parlé avec leur enfant du monde sur lequel il était né, aménagé pour ressembler à une deuxième Terre. Il n'évoqua pas le "nettoyage systématique des espèces" qui avait abouti à la suppression de la biodiversité primordiale et à son remplacement par celle qu'on avait réussi à récupérer de la Terre avant sa disparition. La chose s'était faite avec l'approbation pleine et entière de toute la population ou presque. Il fallait bien préserver ce qui pouvait encore l'être et peu importe que cela passe par l'extermination de ce qui était apparu à l'origine sur la nouvelle colonie. Une proposition avait été faite à un petit nombre de Terriens de venir s'y installer mais les gens s'étaient montrés plutôt frileux car les conditions de vie devaient se montrer peu agressives envers l'environnement. Consentir à des sacrifices ne convenaient pas à la plupart des humains et ils se contentaient de rester dans l'univers qu'ils avaient toujours connu. Mais avec Säde et ses questions permanentes sur l'endroit où était passé la neige, ce n'était plus possible. Alors aujourd'hui sa mère et elle se rendaient à l'administration pour déposer leur dossier de candidature qui seraient sans nul doute accepté. Les colons étaient récompensés de leur sacrifice par des avantages financiers non négligeables. Ceux-ci pourtant ne leur serviraient pas à grand chose dans un monde où les humains étaient si peu nombreux et ravitaillés avec tout ce qui était nécessaire une ou deux fois l'an. La jeune femme s'arrêta en plein milieu de la rue, provoquant plusieurs réactions et bordées d'injures chez les piétons qui la suivaient. Écartant sa fille de la population qui circulaient en rang si serrés et si bien ordonnées, elle s'accroupit devant elle.
"Aujourd'hui ma chérie, c'est un jour très important. On va aller déposer ce dossier, celui que j'ai mis dans mon sac au bureau des colons spatiaux et je te promets que très bientôt, tu verras la neige."
"Sur une autre planète? Pourquoi pas sur la Terre, maman?"
"Parce que la neige de la Terre est partie, mon ange. Il se passera sans doute un très long moment avant qu'elle ne revienne. Papa et moi voulons que tu vois la neige tous les hivers. La planète sur laquelle nous nous trouverons ressemble beaucoup à la Terre, tu verras tu t'y plairas beaucoup."
Säde sembla réfléchir un moment avant qu'un grand sourire ne vienne éclairer son visage et qu'elle acquiesce vigoureusement à la proposition de sa mère. Cette dernière rendit son sourire à la petite fille, se releva, raffermissant sa main sur celle plus petite de son enfant , inspira un grand coup et rentra dans le bureau...
Leur dossier avait été qualifié de particulièrement convaincant et leur avait fait gagner en quelques mois un statut de citoyen privilégié parmi les Terriens. Ils étaient devenus pour leurs voisins et pour leurs employeurs de courageux colons qui osaient tout plaquer pour une vie sur une planète réserve jugée hostile. Pour eux comme pour leur enfant pourtant, ce fut une bouffée d'oxygène. Pour la première fois, ils apercevraient autre chose que l'éternelle suite des immeubles et des exploitations industrielles à perte de vue. Autre chose que les ruines de bâtiments déserts sur lesquelles la végétation mise à mal peinait à repousser. Le confort ne serait peut-être pas au rendez-vous mais après tout peu importait. Le père de Säde avait fini par verbaliser ce que le couple pensait lorsqu'il avait remarqué qu'enfin tous les trois pourraient respirer. Ils reprendraient leur vie là où ils l'avaient laissé lorsque l'existence trop rapide imposée par la société leur était tombée dessus et cette simple pensée semblait les avoir libéré d'un poids. On finit par même se dire que la chose les avait purement et simplement rajeuni. Leur fille, de son côté, avait entrepris de harceler de questions tous ses moyens d'accession à la connaissance sur la planète qu'ils allaient bientôt habiter. Elle apprit qu'elle se trouvait à 2 mois de vaisseau de la Terre et que tout le voyage se ferait en cryogénisation. Cette nouvelle eut pour effet de la terroriser si efficacement que seules les assurances d'un professionnel que rien de mal ne se passerait réussirent à la rassurer au moment de son embarquement. Elle ignorait que ce voyage amènerait avec lui, la révélation de sa vocation.
  credit : tomycoffee @ LjI'm proving ground tonight
It's my turn to fly Cela faisait un moment que l'homme observait le manège en fumant une cigarette un sourire amusé sur les lèvres. La gamine ne l'avait pas encore repéré et c'était tant mieux. Le spectacle valait bien deux mois de cryo pour l'amusement qu'il lui procurait. La petite passagère semblait avoir eu une facilité déconcertante à récupérer, comme c'était généralement le cas des enfants et avait profité du réveil difficile des adultes pour explorer le vaisseau cargo. Les civils n'étaient pas monnaie courante dans les cargaisons de ce trajet aussi le pilote était-il presque sûr qu'il s'agissait d'une nouvelle famille de colons...
L'enfant se trouvait donc dans le hangar des chasseurs et déambulait entre les monstres de métal sans la moindre inquiétude. Personne n'avait eu le temps de l'intercepter pour lui faire enfiler une paire de chaussures aussi déambulait pieds nus au milieu des outils que personne n'avait pris le temps de ranger avant l'endormissement. Elle flottait dans une tenue d'hôpital, celle qu'on revêtait aux petits par mesure de sécurité et la blondeur de ses cheveux en bataille créait une sorte d'auréole autour de sa tête. Elle avait l'air d'un chérubin qui se serait égaré dans une dimension post apocalyptique... Mais le plus drôle, ou du moins ce qui provoquait l'hilarité du militaire était sans doute l'expression médusée qu'elle affichait à chaque fois que son regard rencontrait un nouveau chasseur. Les civils n'avaient pas l'occasion de voir ses engins hybrides qui volaient aussi bien dans l'espace que dans l'atmosphère aussi la petite fille pouvait très bien les croiser pour la première fois de sa vie. Elle posait parfois sa main sur la carlingue de métal comme pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas et que les choses qu'elle avait sous les yeux n'était pas encore un rêve. La cryogénisation avait tendance à mélanger un peu le cerveau et il arrivait souvent qu'on se rappelle des éléments d'un rêve aussi bien que si ils étaient réellement arrivés. C'était peut-être ce qui se passait.
L'homme tira une taffe de sa cigarette et tenta d'avaler une gorgée de mauvais café mais celui-ci au goût bien trop corcé, se coinça à la moitié de sa gorge et provoqua une violente quinte de toux. La fillette réalisant soudain qu'elle n'était pas seule se figea brutalement et chercha des yeux l'origine du bruit. Lorsqu'elle l'aperçut, le pilote vit passer dans ses yeux toute une gamme d'émotions contradictoires. Elle ne savait visiblement pas quoi faire. Tentant de surmonter son étouffement, il lui fit un signe de la main qui se voulait rassurant. Il eut au moins pour effet de l'empêcher de partir en courant. Elle se planta résolument près d'un appareil, à distance respectable de l'inconnu et attendit des explications.
Le sergent se leva et époussetant son pantalon maculé de cendre, fit signe à l'enfant d'approcher. Cette dernière secoua la tête négativement, refusant obstinément de faire un pas vers lui. Non seulement, elle était curieuse mais en plus avait-elle du caractère. Elle ne faisait aveuglément confiance aux adultes, signe que ses parents lui avaient appris qu'on ne vivait pas dans le merveilleux monde des contes. Le pilote se reprit soudain en réalisant que plutôt que de parler à la gamine, il était en train de l'auditionner. Elle n'était pas venue dans le hangar postuler pour une place. Il lui adressa un grand sourire.
"Alors, petite, les avions te plaisent?"
La réponse se fit attendre et pendant un moment, l'enfant ne sut pas ce qu'elle devait faire. Elle finit par froncer le nez et décida que la personne qu'elle avait en face d'elle n'était pas si menaçante qu'elle le paraissait. De plus, elle pourrait toujours s'enfuir si les choses tournait mal. La porte n'était pas si loin que ça et les adultes ne s'étaient pas tout à fait remis de leurs deux mois de sommeil forcé. Les choses s'étaient améliorées car il fallait auparavant presque 4 ans pour parvenir dans l'orbite de la planète 8. Enfin, ça c'était ce qu'elle avait entendu dire. Elle se rappela soudain qu'on lui avait posé une question et acquiesçant vigoureusement de la tête, répondit.
"Oui, m'sieur. Sur Terre, j'en ai jamais vu des comme ça..."
"C'est normal ça... Ce sont des chasseurs. L'armée les réserve à l'espace et aux conditions de vol périlleuses. Nous sommes chargés d'assurer la sécurité des vaisseaux contre les pirates spatiaux..."
"Ils sont si nombreux que ça les pirates?"
"Non pas tellement mais avec le développement des colonies ils ont de plus en plus d'endroits où se cacher... Et nous sommes chargés de veiller à ce qu'ils ne volent rien et qu'ils ne fassent pas de mal à qui que ce soit."
Il fallait le dire en peu de temps l'espace était devenu le nouveau terrain de jeu des trafiquants et hors-la-loi de tout poil et l'armée avait du étendre son terrain de contrôle à ces nouveaux territoires. La guerre de demain se mènerait ici. Ou sur les colonies dans lesquelles les indigènes auraient le malheur de résister. Le revers de fortune de la planète Pandora pesait encore lourd dans les esprits mais on murmurait que bientôt les Terriens retenteraient une expédition. Le soldat reporta son attention sur la fillette et une idée lui vint.
L'enfant ne verrait probablement plus la civilisation et la technologie qu'une ou deux fois dans l'année lors du ravitaillement de la planète par le vaisseau cargo. Son intérêt pour le chasseur venait de donner une idée à l'homme. Éteignant sa cigarette, il rejoignit la petite fille dans le hangar prenant garde de ne pas l'inquiéter. S'accroupissant à quelques mètres d'elle, il lui demanda son prénom. Elle lui répondit qu'elle s'appelait Säde Laukkanen...
Quelques heures plus tard, l'enfant montait dans le chasseur, installée sous la surveillance du médecin du bord qui avait donné son feu vert à cette fantaisie à condition d'une autorisation signée des parents, que Säde n'avait pas eu de mal à obtenir et de l'assurance que le sergent n'irait pas trop vite. Le corps des adultes pouvaient encaisser certaines choses que les plus jeunes ne supporteraient pas. Pour son entrée dans l'atmosphère, le pilote ménagerait autant que faire se peut sa jeune passagère ensuite, il pourrait se permettre d'aller un peu plus vite. De toute façon, l'homme ne voulait pas traverser le ciel à la vitesse de l'éclair mais juste donner un aperçu de ce que voler pouvait produire comme effet. Ce fut lui qui sans le savoir fit découvrir sa vocation à cette petite fille.   credit : cylonish @ LjOk, then you say this with me, go
We were born for this Les années avaient passé depuis le premier vol de Säde dans l'espace, sa première entrée dans l'atmosphère et l'arrivée sur la planète 8. Jamais elle n'avait oublié la sensation grisante qu'elle avait ressenti lorsque le chasseur avait tutoyé les nuages et elle s'était toujours dit que c'était ce qu'elle voulait de sa vie. Aussi était-elle retourné sur Terre lorsque l'occasion s'était présentée afin de présenter sa candidature à la formation de pilote de chasse. Son excellente condition physique dûe à sa vie dans un air pur avait valu à son dossier de se retrouver en tête de liste. Le fait d'être fille de colons aussi. Ces derniers avaient la réputation d'avoir un moral plus solide que les Terriens normaux même si la société civile les considéraient comme des presque assimilés et donc plus totalement humain. Le racisme avait la vie dure... Elle s'était donc attirée les moqueries de ses "camarades" dans un premier temps à cause de ses origines avant que ses derniers ne se rendent compte que d'une elle était née sur Terre et que de deux elle ne tolérait pas qu'on fasse une différence entre la Terre et les autres planètes. Ses compétences au combat rapproché eurent tôt fait de faire taire les plus acharnés même si ses interventions eurent comme conséquence de lui attirer quelques blâmes. Du reste, ses professeurs n'avaient pas à se plaindre. Elle était assidue, travailleuse et passionnée bien que sa soumission à l'autorité laisse quelque peu à désirer. Ils s'inquiétèrent néanmoins lorsque cette tendance s'aggrava. Mais ce défaut aussi encombrant était-il restait amplement compensé par un talent inné du pilotage. Son caractère étant un problème pour les missions dont la moralité restait douteuse, on s'employa à la placer sur des opérations de protection identiques à celle du sergent qui lui avait permis de faire son baptême de l'air. Elle y acquit une très bonne réputation auprès des commandants de vaisseaux qu'elle était chargée de sauvegarder des pirates et ses supérieurs ne manquèrent pas de noter ce détail sur son dossier. Son caractère sympathique et peu martial lui valaient la sympathie des civils et on comprit rapidement qu'il était plus facile de l'utiliser que prévu. L'un de ses chefs fit remarquer qu'elle ne faisait pas trop d'histoire tant qu'elle n'était pas elle-même en but à un conflit intérieur et que la plupart du temps, elle laissait les autres se débrouiller avec leur cas de conscience. Pour éviter qu'elle fasse des vagues, la solution la plus simple était donc d'éviter de la placer dans des situations où elle pouvait s'interroger sur le bien-fondé des actes qu'on lui demanderait d'accomplir ou de l'envoyer suffisamment loin pour éviter qu'elle casse les oreilles de toute la hiérarchie avec ses objections. La deuxième solution ne fut employée qu'après un scandale de harcèlement qui s'était réglé par un véritable pugilat avec un capitaine d'unité.
La chose avait commencé lorsqu'une des amies de Säde avait commencé à perdre du poids et à tomber en dépression. La jeune femme l'avait interrogée sur les raisons de son mal être mais elle n'avait rencontré qu'un mur. Elle avait alors enquêté pour découvrir qu'un de leurs supérieurs, un des officiers les plus en vue du moment, harcelait sexuellement son amie depuis plusieurs moi. La chose l'avait mis dans une colère noire et au lieu de suivre la hiérarchie, elle avait tout simplement été cueillir l'homme à la sortie d'un bar après quoi elle l'avait passé à tabac. La soirée s'était terminée au poste et aurait très bien pu lui coûter sa place si les hauts gradés n'avaient pas voulu étouffer l'affaire. L'officier avait été réprimandé et serait muté dans une autre unité dès qu'il lui serait possible de sortir de l'hôpital et on avait proposé à Säde soit de rentrer chez elle et de reprendre la vie civile, soit d'accepter une mission sur la planète Pandora.
Ce qu'elle avait entendu sur cette planète n'incitait pas franchement à l'optimisme mais Säde n'avait malheureusement pas le choix. Elle voulait continuer à piloter et peu importait le danger représenté par la faune de cette planète. Mais il y avait néanmoins certaines limites à ce qu'elle pouvait faire. Elle avait maintenant conscience que les Terriens effectuaient parfois de totales "épuration ethnique" pour reprendre la phrase consacrée bien des années auparavant et ne voulait pas avoir du sang sur les mains. Se battre contre des pirates était une chose, massacrer des innocents en était une autre. On lui répondit que l'exploitation sur Pandora ne se composait pas uniquement de militaires et d'employés de la firme Webster mais aussi de scientifiques. Lesquels adoraient se balader à droite à gauche pour explorer la planète mais ne disposaient pas d'un pilote qui pourrait se tenir à leur disposition. Qu'il leur fallait quelqu'un de suffisamment compétent pour rester calme en cas de crise et qu'elle était toute désignée pour cette mission. Elle resterait là-bas jusqu'à ce qu'on ait plus besoin d'elle et lorsque ce serait le cas, elle reviendrait au bercail pour retrouver un dossier complètement blanchi.
L'offre paraissait trop belle pour être vraie mais Säde était consciente qu'on ne lui proposerait pas mieux. Après tout sa vie était en jeu. Elle aimait énormément New Eden, planète où elle avait grandi et avait toujours su que ce serait un merveilleux endroit où vivre... quand serait venu pour elle l'âge de la retraite. Pour le moment, elle avait besoin de voir du pays et de vivre de nouvelles expériences. Elle accepta donc cette nouvelle mission à la grande joie de ses supérieurs, ravis de pouvoir trouver un soldat pas trop militarisé à présenter aux scientifiques en colère. L'occasion de se débarasser d'un poids pareil après ce qui avait failli être un énième scandale était trop belle. On fit boucler ses valises à la jeune femme et on lui réserva une place sur le prochain vol pour la colonie 9. Ce fut sur ce vol qu'elle rencontra une des personnes avec qui il lui faudrait travailler par la suite, Isaak Krüger un jeune ethnologue qui lui parla des Na'Vis et des Tlalocs lui donnant envie d'aller rencontrer ses peuples si mystérieux. Après une cryogénisation de six mois, elle atteignit enfin le but de son voyage... Et tomba littéralement amoureuse de la planète lorsqu'elle la survola pour la première fois. Elle a été accueillie par le capitaine Adam Seres qui est chargé de son instruction et de lui faire prendre ses marques sur Pandora...
Dernière édition par Säde Laukkanen le Sam 9 Jan - 14:09, édité 59 fois | |
| | | | Säde Laukkanen
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| | Sujet: Re: SÄDE ♦ No you can’t make me go astray Mer 6 Jan - 14:26 | |
| TELL US MORE
But de la mission sur Pandora : Son ordre de mission la présente comme pilote de chasse mais ses supérieurs sur place ont été avertis qu'elle a été envoyée pour être mise au service des scientifiques pour des raisons de compétence et dans le but d'éviter des frictions entre les militaires et les "rats du labo"
Position vis à vis des deux peuples : Les Tlalocs comme les Na'Vis l'intriguent énormément et elle espère qu'elle aura un jour l'occasion de les rencontrer. Elle ne peut rien pour leur situation et est parfaitement consciente que seule une décision venue de très haut pourra sauver leur planète de la sur-exploitation.
Autre chose ? Ses collègues l'ont surnommée "Valkyrie" à cause de ses origines scandinaves.
Arme(s) ? un pistolet de gros calibre, un couteau de chasse. Ce sont ses armes personnelles et les seules en qui elle a confiance.
Pourquoi choisir un avatar ? - ABOUT YOU - PLAYER
Prénom / pseudo : Hell Highway
Âge : 20 ans et toutes mes dents (ou presque, les dents de sagesse ont du quitter leur emplacement initial)
Comment as-tu connu le forum ? Dans une boîte à stars. Quelqu'un l'y avait déposé et j'ai craqué.
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