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 Des débuts bien difficiles

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Veronika Abatte

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MessageSujet: Des débuts bien difficiles   Des débuts bien difficiles Icon_minitime1Sam 23 Jan - 20:56

Depuis quelques jours Véronika s’était attelée à la fastidieuse tâche de mettre un peu d’ordre dans l’infirmerie. « Fastidieuse » est d’ailleurs un euphémisme car les lieux ressemblaient plus à un véritable champ de bataille !
Aujourd’hui elle allait s’attaquer aux bureaux pleins à craquer de papiers inclassés, de requêtes en tous genre et de bien d’autres choses qui n’avaient rien à faire dans une infirmerie comme les affaires personnels de certaines personnes qui les avaient laissées là.
De plus on n’aurait su dire si les draps des lits avaient était un jour jaune vif ou blanc, quoi qu’il en soit ils étaient à présent tous d’un jaune terne écoeurant.
Bref, un vrai débarras qui ressemblait plutôt à un recueil d’objets trouvés qu’à une véritable salle se soin…pas étonnant que l’infirmerie soit si peu fréquentée !

La femme soupira à la vue du travail à effectuer. Elle savait que, comme dans tous les endroits qu’elle avait fréquenté auparavant, elle allait devoir faire ses preuves en effectuant toutes les tâches sans broncher aussi pénibles soit-elle !
Quoi qu’on en dise il n’y avait pas plus de démocratie ici qu’ailleurs et en tant que colon, elle devait en faire toujours plus pour être considérée comme leur égale. Et ce n’était pas les traditions machistes des militaires qui allaient améliorer sa condition !
Mais qu’importe, elle n’était pas là pour refaire son monde, elle n’était pas d’ailleurs là non plus pour qu’on change celui des Na’vi, elle croyait simplement que les deux peuples pourraient trouver des terrains d’entente s’il réussissaient un jour à parler la même « langue ».
Car même si le langage, au sens propre, n’avait jamais opposée une barrière réelle entre les deux espèces, les points de vues des deux parties étaient tout ce qu’il y a de plus divergeant…

Armée d’une bonne douzaine de sac poubelles et de produits d’entretien, Véronika débarrassas tous les lits de leurs revêtements jaunâtres et les mirent dans cinq sacs, elle jeta ensuite dans un autre tous les petits objets sans importance et enfin mis de côtés les cadres photos et tous ce qui pouvait ressembler à des souvenirs de famille. Elle avait beau être consterné par la « punition injuste » qu’on lui avait affecté, elle n’en gardait pas moins son humanité. Les autres n’avait pas à payer la stupidité de certains.

Après avoir amèrement ruminée sans rancœur envers ses supérieurs qui se baladaient actuellement en toute impunité dans la magnifique forêt de Pandora, la jeune médecin fini par venir à bout de toutes ces corvées.
La journée était à présent bien avancée, et c’est avec une humeur massacrante et une mine bien triste que la jeune femme décida aller retrouver ses quartiers pour avaler quelque chose et prendre une bonne douche. Mais s’était sans compter sur les bruit de pas qui raisonnaient dans le couloirs et annonçaient l’arrivée d’un patient potentiel.
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Arline Hopson

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MessageSujet: Re: Des débuts bien difficiles   Des débuts bien difficiles Icon_minitime1Lun 25 Jan - 21:15

Arline revenait, titubante, d'une de ses fameuses expéditions dans la forêt. Elle avait cette fois-ci décidé d'étudier les loups-vipères, ou en langue Na'vi les nantang. Ils étaient, elle le savait, des créatures assez redoutables, qui attaquaient sans raison apparente. Arline avait, comme bien souvent, faillit y rester. Mais elle ne se faisait pas surnommer "l'Amazone", pour rien. Elle courait presque plus vite que ces espèces de gros chiens, et ne les craignait pas plus que ça. Après tout, n'avait-elle pas passé son enfance entre les tigres et les lions ? Certes, les nantang étaient un peu plus dangereux que les lions, mais Arline ne les craignait pas, ou plutôt plus. Cela faisait maintenant plusieurs mois qu'elle se trouvait sur cette planète, et elle avait fini par comprendre qu'elle devait cesser de craindre ses habitants, et plutôt s'inquiéter pour leur avenir. En effet, ses semblables ne pensaient qu'à utiliser les ressources de Pandora, et à les exporter sur Terre, pour combler le déficit qu'ils y avaient causé. Ils ne se souciaient même pas de toutes les personnes, de toutes les créatures, de toutes les espèces de végétations qu'ils allaient détruire.

En entrant dans le camp environ dix minutes après avoir semé les nantang, elle chassa ces pensées de son esprit. Depuis qu'elle et d'autre habitants du camp se rebellaient contre ces pratiques, Arline craignait même qu'on lise dans ses pensées, et qu'on la renvoie sur Terre. Ce qui était, ces derniers temps, son pire cauchemar. Si elle retournait sur Terre, elle perdait à la fois la chance de sauver Pandora, mais aussi, elle perdait toutes ces nouvelles créatures, qu'elle commençait peu à peu à apprivoiser. Retrouver la monotonie de sa terre natale lui serait bien trop douloureux, même si elle avait honte de le dire... Bien sûr, ses parents lui manquaient, mais ils étaient bien les seuls. Tout était si monotone, sur Terre... alors que sur Pandora ! Tout était coloré, pétillant, éclatant, chaque jour était une nouvelle surprise. Elle refusait de quitter cette planète, et prenait donc toutes ses précautions, même les plus futiles, pour se l'éviter.
Ce ne fut que lorsqu'elle surprit les regards intrigués de ces colocataires, qu'elle comprit à quel point les nantang l'avaient amochée. Elle sentit, en adressant un regard à quelques uns de ses amis, un tiraillement sur sa joue droite. Sa main explora sa peau à l'aveuglette. Son front dégoulinait de sueur, après sa petite course avec les loup-vipères. Mais, plus important, sa joue, d'habitude, lisse, sans un défaut, était à présent comme déchirée. Arline eut une grimace. *J'espère que Veronika pourra arranger ça... Je ne tiens pas à rester défigurée à vie.* La jeune femme faisait néanmoins confiance à l'infirmière du camp pour arranger ses blessures. Elle le faisait depuis plusieurs mois déjà, et Arline en avait toujours était satisfaite.
Tout en continuant sa traversée du camp, elle pu constater l'existence de ses autres bobos. Un grande trainée de sang animait la pâleur monotone de son mollet gauche ; un des nantang avait réussi à l'attendre lors de sa course effrénée parmi les arbres immenses. Quelques autres estafilades de sang et égratignures parsemait son corps, mais rien d'important, mis à part ces deux entailles apparemment assez profondes sur le visage et le mollet.

Arline arriva bientôt devant la porte de l'infirmerie. Apparemment, Veronika s'apprêtait à partir. La jeune femme eut une nouvelle grimace : elle n'aimait pas importuner ses amis, mais, dans le cas présent, c'était important. Elle perdait un peu trop de sang à son goût, et seule Veronika saurait stopper ses hémorragies. Elle toqua doucement à la porte, sentant peut à peu ses forces la quitter, puis entra. Elle ne manqua pas de remarquer que la pièce était bien plus ordonnée que d'habitude, ni que l'infirmière attitrée du camp semblait exténuée, et surtout en hâte d'aller se reposer. Elle lui adressa un sourire contrit, puis prit la parole d'une voix faiblasse.

- Bonjour, Veronika. Désolée de te déranger, mais comme tu peux le voir, j'ai eu... un petit soucis lors de ma dernière expédition...

A
vec un regard entendu, elle désigna ses multiples blessures. Soudainement prise d'un vertige, elle s'appuya d'une main au mur, le sol se rapprochant dangereusement d'elle. En plus de la quantité de sang impressionnante qu'elle avait perdue, et qu'elle continuait à perdre, elle avait bêtement très peu mangé avant de partir, préférant écouter son estomac qui protestait à chaque bouchée plutôt que son instinct "d'aventurière".

- Euh... est-ce je peux m'asseoir, demanda-t-elle en désignant un lit, je ne me sens pas très bien...
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Veronika Abatte

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MessageSujet: Re: Des débuts bien difficiles   Des débuts bien difficiles Icon_minitime1Lun 25 Jan - 22:47

Véronika ne put s'empêcher de rouler des yeux rond comme des billes à la vue d'une Arline sanguinolente et d'une blancheur macabre.
Ses petits tracas quotidien venaient de s'envoler comme une trame de fumée happée par le vent. Elle eut même honte d'avoir souhaité se retrouver dehors alors que des gens y meurent tous les jours...En même temps des gens meurent aussi dans les hôpitaux et ce n'est pas pour cela que les médecins y sont interdit de passage bien au contraire !
La jeune femme aida la scientifique à s'assoir sur un lit tout en la houspillant et en bougeant ses bras énergiquement.

«  Un petit soucis ?! mais bon dieu Arline tu as vu dans quel état tu es ? Pourquoi tu n'as pas demandé à quelqu'un de t'amener ? Et puis qu'est-ce qui t'es arrivé ? T'as fait de la boxe avec un ours ? »


Sans attendre la réponse Véronika continua son examen clinique. La blessure au visage saignait beaucoup mais ne semblait pas assez profonde pour avoir touché un nerf. Cependant elle était très étendue et nécessiterait surement quatre ou cinq points.
Il n'en était pas de même pour le mollet...une entaille profonde avait bien entamé le triceps sural sur sa partie latérale. Un flot abondant de sang s'en écoulait d'un rouge vif qui renforça sa première impression : l'artère était surement sectionnée ! Elle n'en aurait le cœur net qu'en écartant les bords de la plait, chose qui était dans l'instant impossible tant que Arline n'aurait pas récupéré un peu de sa volémie !

Le visage de la jeune femme devient dur et concentré. Cette chose n'aurait pas posé de problème dans un hôpital sur Terre, mais ici elle était toute seule et n'avait pas 3 bras !
Son flot de parole se tari petit à petit et elle s'empara brusquement du téléphone pour composer le numéro d'urgence. Ce dernier allait passer une demande de main d'œuvre sur le canal radio d'urgence de la base et une personne un minimum qualifié en soin d'urgence les rejoindraient sous peu.
Elle alla alors immédiatement chercher compresses, gazes, solution de sodium à perfuser et autres instruments médicaux dont elle aurait besoin.
De retour près d'Arline elle lui expliqua la situation.

«  La plaie à ta jambe est vraiment très profonde, je vais surement devoir te clapper l'artère...Mais avant ça je vais arrêter l'hémorragie pour pouvoir te perfuser. Tu perds trop de sang et si sa continue ta pression artérielle va s'effondrer à un seuil critique et... »
tout en parlant Véronika mis un pansement compressif sur la crevasse béante de sa jambe puis repris la conversation en évitant les détails morbides que sa patiente avait surement compris.
« enfin bref, ça ne va pas arriver. Et pour les bonnes nouvelles, ton visage ne devrait pas avoir trop de séquelles. »

La femme médecin préférait être directe avec la scientifique. Pour le peu qu'elle la connaissait, elle savait qu'elle préférait savoir à quoi s'en tenir.
Malgré ça elle semblait de plus en plus s'enfoncer dans un semi-coma et la perfusion qu'elle venait tous juste de poser ne ferait effet que dans quelques instants.

« Hey, il ne faut que tu dormes ! Allez un peu de nerf ! »

*J'espère que quelqu'un va vite rappliquer si non les tissus de sa jambe risque de souffrir du manque d'oxygène !*
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Arline Hopson

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MessageSujet: Re: Des débuts bien difficiles   Des débuts bien difficiles Icon_minitime1Mer 27 Jan - 12:05

« Un petit soucis ?! mais bon dieu Arline tu as vu dans quel état tu es ? Pourquoi tu n'as pas demandé à quelqu'un de t'amener ? Et puis qu'est-ce qui t'es arrivé ? T'as fait de la boxe avec un ours ? »

L
a voix de Veronika parvint à l'interpellée, semblant venir de très loin. Elle y percevait tout de même quelques accents d'hystérie, ce qui lui fit rapidement comprendre que l'infirmière s'inquiétait pour elle. Cette dernière l'aide à se poser sur un lit, tout en agitant frénétiquement les bras. Arline, un peu sonnée, haussa les épaules, pour seule réponse à la question de son amie. Non, ce n'était pas un ours. C'était juste tout une meute de loups-vipères enragés. Mais elle avait l'habitude, ce n'était rien... bien que Veronika ne soit pas de cet avis. La jeune médecin examina ses blessures, sans vraiment se soucier de la blessée. Celle du visage n'avait pas l'air de trop l'intéresser, contrairement à l'énorme trou qu'Arline avait dans le mollet. Il y avait déjà du sang partout, et la jeune rousse s'en voulut de salir le "cabinet" de son amie. Quand elle lui aurait arrangé tout cela, elle l'aiderait à nettoyer.

Arline releva les yeux vers l'infirmière, et perçut dans ses yeux quelque chose qui ne lui plaisait pas beaucoup. Apparemment, la suite des évènements n'allait pas être de tout repos. Son front était plissée, ses sourcils froncés, et elle semblait en pleine concentration. Soudain, elle se jeta sur le téléphone, y composa un numéro, puis murmura quelques mots qu'Arline ne parvint pas à percevoir. Une fois chose faite, elle alla chercher ce qui était apparemment du matériel de soin. La jeune femme avait beau passer de plus en plus de temps dans cette infirmerie, à cause de toutes ses expéditions, elle ne s'y retrouvait toujours pas avec tout ces instruments, ces médicaments et ces pansements. Veronika revint rapidement auprès d'elle, et lui dit :

« La plaie à ta jambe est vraiment très profonde, je vais surement devoir te clapper l'artère...Mais avant ça je vais arrêter l'hémorragie pour pouvoir te perfuser. Tu perds trop de sang et si sa continue ta pression artérielle va s'effondrer à un seuil critique et... enfin bref, ça ne va pas arriver. Et pour les bonnes nouvelles, ton visage ne devrait pas avoir trop de séquelles. »

Arline leva les yeux vers son amie, effrayée pour la première fois depuis qu'elle était entrée dans cette pièce. Elle n'y comprenait pas grand chose, mais en savait assez sur le sujet pour se douter que les mots "pression artérielle" et "s'effondrer", n'allaient pas très bien ensemble. Le fait que son visage allait se rétablir ne lui avait même pas procurer un peu de joie. Là, elle craignait plus pour sa jambe, pour sa vie, que pour son visage. Si sa jambe ne la portait plus, si... si les dommages étaient trop grands... que se passerait-il ? On ne voudrait plus d'une pauvre fille handicapée, au camp, à quoi aurait-elle servit ? Arline fut parcourue d'un frisson de terreur, mais tenta tout de même de le dissimuler à l'infirmière.

- Je... d'accord, merci Veronika...

Soudainement, elle se sentit prise d'un nouveau vertige, bien qu'elle fut confortablement assise sur le lit. Elle planta littéralement ses ongles dans le matelas, et ferma les yeux pour se calmer. Posant sa main sur son front, elle inspira profondément, ce qui, étrangement, ne fit qu'accentuer son malaise. Elle ne perçut les réprimande de Veronika qu'en se concentrant de toute ses forces, car un bourdonnement affreux venait de s'emparer d'elle, et la coupait du reste du monde, occultant le moindre son extérieur. Elle poussa un gémissement, se rendant plus clairement compte de la situation, qui empirait de minute en minute. Fournissant un effort colossal pour ne pas se coucher sur le lit, et se laisser un peu de repos, elle rouvrit les yeux, et lança un regard paniqué à Veronika. Il ne fallait surtout pas qu'elle s'endorme... et si elle ne se réveillait... plus ? Plus jamais ? Un nouveau frisson l'agita, renforçant le bourdonnement dans sa tête.
Arline, prenant peu à peu conscience de ce qu'il se passait vraiment, comprit qu'il n'était pas question pour elle d'aider l'infirmière à ranger, ou même de bavasser tranquillement tandis que Veronika lui aurait mit un bandage autour du mollet. Non, cette fois-ci, c'était plus grave que cela, et c'était pourquoi l'infirmière avait appelé du renfort.
Elle avait joué, et elle avait perdu... peut-être plus qu'une bonne dose de sang. Peut-être sa place ici. Quitter Pandora lui apparut comme quelque chose d'inconcevable. Et ce n'était pas comme si elle ne perdait que cette planète ! Elle perdait aussi des amis, Kallisto, Veronika... et Isaak ! La peur l'envahit, et elle referma les yeux, comme si elle pouvait chasser tout ce qu'il venait de se passer, pour se rendre compte que ce n'était qu'un mauvais rêve. *Calme-toi, ce n'est rien. Tout va s'arranger...*

- Veronika ? demanda la jeune scientifique d'une voix chevrottante. Je... Ça va aller, n'est-ce pas ? Je... je ne vais pas devoir quitter le camp, hein ? Je ne vais pas finir... handicapée, ou quelque chose dans ce genre ?

Arline espérait, presque inconsciemment, qu'on la réconforte, qu'on lui assure que tout irait bien. Maintenant qu'elle avait compris, vraiment, ce qu'il se passait, elle était morte de peur. Et la mine inquiète de Veronika n'y arrangeait rien...
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Veronika Abatte

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MessageSujet: Re: Des débuts bien difficiles   Des débuts bien difficiles Icon_minitime1Jeu 28 Jan - 15:37

Les regards inquiets et la voie tremblante de son amie lui firent bien comprendre que faute d'avoir fait une erreur de diagnostique, elle avait commis une erreur stratégique en lui en disant trop...
Les informations à révéler à un patient est une alchimie délicate entre le trop peu qui pourrait leur faire penser qu'on ne leurs dis pas la vérité et le trop qui pourrait les paniquer également. La jeune femme bien que compétente n'avait pas encore assez d'expérience pour à tous les coups trouver le bon dosage. Du haut de ses 27 ans et de ses nombreuses années d'études, elle ne restait véritablement médecin que depuis moins d'un an. Autant dire que c'est uniquement son bon dossier d'internat, sa spécialité (médecin urgentiste) et son état physique excellant qui lui avait permis de participer à cette mission si demandée.
Néanmoins s'excuser en parlant de sa relative inexpérience n'allait surement pas arranger les choses et elle préférais tout de même que ce genre d'information ne se sache pas, sinon il était certain qu'elle ne mettrais jamais un pied dehors ! Enfin tout du moins pas trop vite pour lui donner le temps de faire ses preuves, que les gens lui fasse confiance...
Avec un sourire qui se voulait le plus rassurant possible, Véronika essaya de rassurer Arline.

« C'est vrai que ta plaie à la jambe n'est vraiment pas jolie et qu'après l'avoir recousu tu vas surement avoir une mise à pied de deux mois, mais il n'en reste pas moins que tu va pouvoir remarcher normalement d'ici environ 3 semaine. Et qu'ensuite tu n'auras surement pas de séquelle si tu suis le traitement et la remise en forme .
De plus cela ne va en rien retentir sur ton avenir ici : les dirigeant investissent beaucoup trop d'argent pour former et recruter des scientifiques comme toi, et croit moi ce qui les touche le plus c'est le port monnaie ! »


Cette dernière réflexion rappela une des nombreuses risques qui l'avait opposé à ces fameux dirigeants.
Lors de son recrutement on lui avait fait miroiter un matériel médical au pointe de la technologie, et ils n'avaient mentis...Cependant cette « technologie de pointe ne s'appliquait qu'à l'infirmerie, c'est à dire à une seule salle, certes grande, mais qui était avant tout un lieu de repos et de consultation. La jeune femme avait donc amèrement constaté qu'il n'y avait pas d'autres personne du corps médical que deux infirmière (actuellement en mission)et elle, qu'il n'y avait pas de bloque opératoire, pas de chambres d'isolement en cas de mise sous quarantaine, pas d'unités de soin intensif etc. Bref il n'y avait rien qui permettait d'accueillir une telle population dans cette base dans de bonnes conditions et surtout en respectant les protocoles d'hygiène.
Ce à quoi on lui avait diplomatiquement répondu « d'aller se faire voir » et que lorsqu'on était en guerre, comme s'était le cas à présent, on ne se plaignait pas pour quelques ridicules mesures d'hygiènes. Elle leur avait alors froidement répondu que lorsque l'un d'eux ferais un arrêt cardiaque à force de manger des cochonneries à longueurs de journée en regardant les autres mourir bêtement, ils reconsidèreront surement l'ordre de leurs priorités !

Bien qu'un peu perdu dans ses pensées, Véronika n'oublia pas d'aller chercher quelques ampoules garnies de nombreuses inscriptions savantes et dont l'une d'elle disait « Lidocaïne » et une seringue.

« bon en attendant qu'une personne arrive pour m'aider à soigner ta jambe je vais te soigner le visage. Tu me sembles avoir repris quelques couleurs s'est bon signe.
Par contre les piqûres que je vais te faire risquent d'être douloureuses, mais s'est normal. C'est de l'anesthésiant. »


Elle perça avec la pointe de sa seringue la capsule de l'un des flacon et le remplit du liquide translucide. Habilement, elle fit sortir l'air prisonnier de l'aiguille en appuyant sur la tige prévu à cet effet. Un mince filet de licocaine gicla, récupéré par la suite dans un haricot. Elle redressa le dossier de la table pour qu'Arline puisse s'y adosser et effectua quelques piqûres tout en surveillant la tolérance de sa patiente au produit. Elle entrepris alors de nettoyer la balafre puis se saisie d'un long fil fin et transparent, semblable au fil de nylon qu'utilisent les enfants pour confectionner des animaux en perle.
A l'aide d'une pince fine Véronika mania avec une prodigieuse dextérité l'aiguille, qu'elle enfonça à intervalles réguliers, faisant un nœud à chaque point et recommença son jumeau un peu plus loin.
Il lui fallut répéter la manœuvre quatre fois et s'est avec un sourire satisfait qu'elle nettoyage de nouveau le visage de son ami des caillots de sang qui s'étaient à nouveaux formées au cours de l'intervention.

« Et voilà ! »


A ce moment précis un personne fît irruption dans la salle, essoufflée d'avoir courue.
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MessageSujet: Re: Des débuts bien difficiles   Des débuts bien difficiles Icon_minitime1

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