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 Lewis Archibald Hurtwood # Post-mortem de l'étranger.

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L. Archibald Hurtwood

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L. Archibald Hurtwood



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MessageSujet: Lewis Archibald Hurtwood # Post-mortem de l'étranger.   Lewis Archibald Hurtwood # Post-mortem de l'étranger. Icon_minitime1Mer 6 Jan - 23:00


    Lewis Archibald Hurtwood # Post-mortem de l'étranger. Img-200704qgpk5
    credit : Jud'Banana
      Nom : Hurtwood
      Prénom : Lewis Archibald.
      Âge : 39 ans.
      Métier et grade : Militaire - Lieutenant.
      Ft. Christian Bale_







    EYWA CAN SEE YOU
    Lorsque l'on lui a proposé une place et un poste sur Pandora, la première réaction de Lewis fut de refuser tout net. Affecté au Tchad à l'époque, il pensait que la Terre était une assez grande planète pour aller jouer au guerrier au fin fond de l'espace. L'homme n'est pas un personnage très réceptif, et préfère prendre les décisions par lui même, si tant est qu'on lui laisse le choix, dans un milieu pareil. Au demeurant, il reste sur ses positions sans s'en déloger, n'étant influençable en rien. C'est bien ce qu'on lui reprocherait d'ailleurs, car s'il écoute l'avis des autres, ça lui passe complètement sous le nez, force est d'admettre qu'il n'en a rien à faire, et, finalement, on peut tourner en rond pendant des heures s'il décide de jouer au sourd. Avec un caractère pareil, il ne calcule plus le nombre de fois où ses supérieurs lui ont remonté les bretelles de la manière forte, et il s'y plie sans rechigner. Avec le temps, Lewis développe un sens particulièrement aiguisé de la justice, et un moral qu'on qualifierait bien d'acier. Inflexible et singulièrement objectif, sa présence sur le terrain est rassurante, car le recul qu'il prend de la situation lui donne à prendre les bonnes décisions, et ce, au bon moment. Assidus, professionnel et taciturne, celui qu'on aime appeler "Archi" a toujours été peu enclin à rire, et ne supporte aucune remarque désobligeante, qu'elle le concerne, ou pas d'ailleurs. Les relations humaines n'étant pas dans ses intérêts, on l'accuse à tord d'être associable. Il pense simplement ne pas avoir le temps pour ça.

    En tant que lieutenant cependant, ses supérieurs sont unanimes. Il dirige à la perfection son équipe, et sait comment les maintenir en ordre dans les situations critiques. Partir sur Pandora, c'était mettre de côté toute forme de vie privée, oublier femme, enfant. Le sacrifice ne lui a pas fait peur. Ce n'est pas comme si ça le concernait.


    WHAT ARE YOU LOOK LIKE ?
    Le moins que l'on puisse dire, c'est que Lewis a le profil du soldat. Plutôt grand, ses muscles saillants sont le fruit d'un entrainement assidu. De silhouette carrée et de visage fermé, on ne viendrait pas naturellement le titiller. L'homme n'est pas foncièrement beau, ni forcément moche. Les traits plutôt atypiques, l'âge et la fatigue ont creusées les rides sur son front et le coin de ses yeux, mais il reste en somme singulièrement séduisant pour quelqu'un de son rang, encore faut-il aimer le côté animal, sans doute. Car sous des sourcils épais, le regard sombre, faute d'avoir des yeux clairs, semble aussi méprisant que lunatique, et son expression change en un battement de cils. Il s'était rasé le crâne en arrivant sur Pandora, mais, légèrement négligé, ses cheveux ont repoussés de manière fulgurante, et Lewis n'a pas prit le temps de s'en occuper, aussi, des mèches épars viennent voiler sa vue, et lui donne des airs d'enfant sauvage, ce qui ne rime absolument pas avec son caractère. S'ils sont rares, ses sourires sonnent particulièrement faux même si ce n'est pas le cas. La combinaison qu'il porte en permanence sur le terrain lui donne des airs d'ours, et il regrette souvent l'uniforme qu'il portait sur Terre.

    Ce n'est pas comme si cela arrivait souvent, mais lorsqu'il s'habille sans les conventions imposées par la base, Lewis préfère un jean et un sweat plutôt qu'une veste bien taillée et une cravate.





TELL US MORE

But de la mission sur Pandora : Lorsque l'on l'a affecté sur Pandora, la seule chose que l'on lui avait précisé, c'était que le minerai présent sous toute la surface de la planète n'avait pas été suffisamment exploité pour régler la crise énergique sur Terre. En somme, s'il voulait repartir un jour, mieux valait obéir. On lui avait bien précisé qu'il n'avait surtout pas à se charger du peuple Tlalocs, et qu'il devait concentrer toute son intention sur les Na'vis. Oubliée, la diplomatie, Lewis devait se contenter de quelques coups de mitraillettes pour imposer le respect. Son supérieur lui avait fait le topo presque complet des Tlalocs. La mission paraissait simple. Il fallait faire en sorte que les deux peuples d'indigènes s'entretuent.
Position vis à vis des deux peuples : Archibald aurait préféré ne prendre aucune position. Massacrer deux peuples, même indirectement, ce n'était ni plus ni moins qu'un génocide. Et ce n'était pas son rôle, au contraire. S'il s'était engagé dans l'armée, ce n'était surement pas pour détruire des vies qu'il jugeait innocente. Rencontrer les Na'vis est une expérience fascinante, et il regrette de devoir pointer son arme sur le bout de leur nez. Quant au Tlalocs, qu'il n'a pas encore rencontré, leurs exploitation lui semblent pire encore de part leur physionomie parfaitement semblable aux humains.
Autre chose ? Est particulièrement de mauvaise humeur le matin.
Arme(s) ? Pistolet automatique, mitrailleuse.
Pourquoi choisir un avatar ? Aller faire entendre raison à un peuple mesurant plus d'un mètre de plus que vous, fins connaisseurs de la faunes, pas forcément sensibles aux balles qui viennent se coincer sous leur peau, et qui son presque voir beaucoup plus farouche que vous. Un Avatar était de mise pour le pauvre Archibald.



ABOUT YOU - PLAYER

Prénom / pseudo : /
Âge : 17 ans.
Comment as-tu connu le forum ? Coup de coeur et pour le contexte, et pour l'équipe.
Comment le trouves-tu ? Binh...(a)
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Dernière édition par L. Archibald Hurtwood le Sam 20 Fév - 15:53, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: Lewis Archibald Hurtwood # Post-mortem de l'étranger.   Lewis Archibald Hurtwood # Post-mortem de l'étranger. Icon_minitime1Ven 8 Jan - 0:48

WHO ARE YOU ?








    Chapter I - Blackbird.
    .


    « Eh mec ...! Eeh, le Noir ! » gronda t-il. « Ouais, toi, viens un peu par là. » Le garçon laissa tomber le cailloux sur ses baskets, et ses mains se faufilèrent dans ses poches. « Il nous manque un type dans l'autre équipe. Tu veux pas v'nir ? »
    Lewis regardait avec un demi sourire celui qui s'approchait en trottinant, abandonnant sa voiture en plastique.
    « Pour faire quoi ?» Demanda le gamin qui ne devait pas avoir plus de neuf ans.
    « Binh, il leur faut un autre soldat. On dit que vous êtes les extra terrestres, et nous on doit vous buter, vous vous défendez, o.k ? » D'un geste brusque, il le poussa vers Jason, puis rajusta sa veste de jogging. Le terrain vague de la banlieue était l'endroit de prédilection pour les jeux de guerres, faute d'avoir mieux à faire. L'école du quartier avait fermé ses portes le jours où le dernier instituteur se tira. Les plus aisés mettaient leur gosses dans les établissements du centre ville. Sinon, y avait la télé. Histoire au moins, de se tenir au courant. Le père de Lewis, Mark, était employé dans une grande surface d'un coin de rue, à deux pâtés de maisons de l'immeuble. La vie ne pouvait pas être difficile. Les gosses de la banlieue Nord de Philadelphie n'avait pas connu autre chose que les étendues noires des industries. La plupart d'ailleurs n'avaient jamais vu autre chose que cette ville dont la périphérie avait rejoint celle de Trinton à force de construire toujours plus. « Le monde est en feu » avait dit un type sur une chaîne câblée, lorsque Lewis trainait dans les rues du centre ville. Les caisses des États se vidaient pour permettre à des fortunés aux dossiers bien solide de pouvoir grimper à bord d'un vaisseau pour quitter cette planète fumante. Entre deux bières, Mark sifflait que le gouvernement « pouvait bien les laisser crever dans leur merde ». En tant que bon fils, Lewis prenait part de ses inclinations avec une certaine docilité. Ce n'était pas facile pour un môme de bien comprendre le critique de la situation, et il ne se posait pas encore de question concernant son avenir. Les études ? Aucune. Mark avait tout juste ce qu'il fallait pour payer l'appartement, et combien même, le garçon était autodidacte, et préférait apprendre seul ce que l'on trouvait dans les livres. L'un dans l'autre, le résultat était le même.

    Il y avait bien des jours où Lewis enviait avec une pointe d'amertume ceux qui partaient. On trouvait bien des solutions pour maintenir la planète dans le semblant d'éclat qu'il y avait eut autrefois, mais aucunes d'entre elles n'aboutissaient. C'était des tentatives avortées. Alors la population déménageait. Un voyage qui coûtait cher, mais dépenser sans compter n'était pas un problème pour ceux qui en avait les moyens. Après tout, il n'y avait plus rien à faire ici, et la situation semblait presque désespérée. Et Lewis avait beau chercher à lire et écouter tout ce qui concernait ces planètes qui leur servaient de nouveau berceau, il lui était presque impossible d'imaginer qu'une vie ailleurs attendait la plupart d'entre eux. Il était égoïste pourtant de penser qu'ils étaient seuls dans l'univers, mais cette réflexion ne lui effleura pas l'esprit. Le gamin croyait en l'être humain, et pour lui, c'était la seule race qui en valait la peine, assurément. Même sans les départs dans les vaisseaux qui en emmèneraient beaucoup loin d'ici, les populations déclinaient d'elles même. Les ressources manquaient, et les morts ne se comptaient plus. Les aides n'étaient pas rare pour ceux qui en avaient réellement besoin, mais ça ne tenait qu'à un fil. La véritable issue, vraisemblablement, était d'aller coloniser ces planètes encore vierges de toute urbanisations.

    Lorsque l'on demandait « Qu'est-ce tu vas devenir ? » à Lewis, il ne savait que répondre. A l'âge de treize ans, il avait les pieds sur terre, et comprenait qu'il n'y aurait pas de destin fabuleux qui l'attendrait. Encore moins s'il restait ici. Les propos antisémites de son père s'effaçaient de son crâne, et même s'il les avait suivis pendant quelques temps, il les avait troqués au profit d'un besoin intrinsèque de se confronter à chaque population, d'être utile là où on avait besoin de lui. Deux ans plus tard, sa décision s'était inscrite dans son esprit, et ne s'en délogeait pas.



      Chapter II - Ten million slaves.
      .



    Il avait vingt cinq ans. Lewis s'était engagé dans l'armée Américaine dès qu'il obtenu sa majorité. Lorsqu'il avait eut seize ans, il se permit un lycée publique, et ses études avaient abouti à un diplôme qui ne valait absolument rien, mais lui avait permit d'être gradé plus vite qu'il ne l'aurait pensé. Il avait d'abord passé ses premières années à trimer sur le sol américain, étoffant une orgueilleuse fierté chez son père, mais le jeune homme avait tôt fait de couper tout les liens au détriment du paternel, qui s'en rendrait bien compte un jour. Le racisme n'était pas une tendance à la mode chez lui. A vingt trois ans, Lewis fut affecté en Inde, où les guerres civiles ne manquaient pas. Les ressources en eau douce étaient si critique que même les conditions au sein du camp se révélaient plus difficiles qu'il ne l'avait imaginé. Le jour, il flânait dans les rues des villes ou bidonvilles, l'arme lourde. Les yeux se posaient sur eux et leur artilleries, et Lewis était toujours troublé de tels regards. Il resta deux ans au Pendjab. On lui avait proposé le post de sous-officier, et c'était l'occasion pour lui de retourner aux États Unis, et c'est avec un sourire presque sardonique qu'il serra la main des quelques camarades qu'ils s'étaient fait durant les mois précédents, avant de grimper dans l'hélicoptère qui le mènerait à l'aéroport. Les formations qu'il donnait dépouillaient les nouveaux de toute forme de vie sociale, et on le cru à tord d'être insensible. Lewis ne cessait d'aboyer, et il ne montrait ni signe de fatigue, ni de faiblesse. Ce n'est que lorsque le crépuscule tombait qu'il se laissait aller au sommeil avec un plaisir certain. C'est dans cette période que l'homme rencontra Leila. Elle était infirmière à la base, et plusieurs fois, la jeune femme de deux ans sa cadette s'était attelée à la dure tâche de réparer un Lewis peu amène. Mais sous son indifférence, il y avait eut du désir, une forme d'intrigue envers elle, qui demeurait toujours calme et patiente, qu'elle que soit les remarques parfois cruelles du brun, mais ne manquait pas de le remettre à sa place. Parce qu'elle était étrange ou voulait simplement avoir une importance pour Lewis, elle appelait ce dernier par son deuxième prénom. Ainsi, il se vu nommer Archibald chaque fois qu'il la croisait. La suite vint toute seule. Au demeurant il n'en paraissait rien, mais l'homme ne cachait plus l'amour irrévocable qu'il vouait à Leila. Et, inévitablement, celui-ci était réciproque. Elle agissait sur lui à la manière d'une caresse sur un esprit torturé, calmait son tempérament trop tempétueux, et celui-ci ne se lassait pas de cette femme. Même lorsqu'il passait plusieurs mois sur un autre continent, il revenait avec toujours plus de plaisir que la fois précédente.

    La première que Lewis se servit réellement de son arme, il tua deux hommes. C'était en Iran, il venait d'avoir trente et un ans. Bien entendu, il avait déjà tiré, mais il s'agissait plus d'une menace que d'un moyen mortel pour se protéger. Les images de cet instant le hantèrent pendant des jours et des jours, avant qu'il ne lâche prise sur sa propre culpabilité, pour se concentrer uniquement à son devoir. Tenir une ville entière pour éviter les débordements ne relevaient pas de la facilité, et ils se retrouvaient facilement confrontés à la mort. Après cette expérience, lorsqu'il revint sur le sol américain pour quelques semaines, il demanda Leila en mariage, étant sûr de ne rien rater, car prendre conscience que la vie ne tenait pas forcément de sa propre volonté avait rendu son esprit plus pragmatique. En découlait l'unanimité auprès de ses supérieurs; Hurtwood était efficace dans ce qu'il entreprenait, ne perdait pas de temps inutilement, ne contestait jamais, et savait tenir une équipe. Parallèlement, Leila ne cessait de lui parler de la planète sur laquelle le sergent Major qui encadrait la base de New York était parti. Pandora. Elle était connu depuis longtemps, mais jamais l'Homme n'avait encore réussi à la posséder entièrement, malgré les nombreuses tentatives.
    Lewis et elle s'étaient mariés hâtivement, avant que celui-ci ne parte pour l'Afrique centrale. Le Tchad était devenu une zone dangereuse, où les gangs s'organisaient dans plusieurs réseaux. La drogue, la prostitution et le trafic d'armes étaient devenus des soucis majeurs, pour la population comme pour l'armée. Le pays était devenu une zone sèche, où la vie, qu'elle soit animale ou végétale, était devenue si rare que ceux qui y habitaient encore immigraient vers les frontières. En deux ans, Lewis tua neuf individus, et en emprisonna plus d'une quinzaine, qui furent condamnés à mort par un accord commun entre l'Amérique et l'Afrique. Encore une fois, Lewis prouva qu'il pouvait faire fi des sentiments humains lorsqu'il était affecté à une mission. C'était pourtant toujours avec amertume qu'il appuyait sur la détente. Mais son assiduité ouvrit une porte sur une perspective qu'il n'avait pas eut le cran d'aborder.




    Chapter III - Crusades.
    .


    « Tu avais dis que tu ne voulais pas y aller, Archibald ! » Hurla Leila, s'agrippant au dossier de la chaise.
    « Tu savais que ça arriverait. » répondit Lewis avec calme. Il se tenait contre le mur, le regard inflexible.
    « Mais je ne pensais pas que... »
    « Que quoi, Leila ? Que je partirais seul ? Tu connais les clauses. Tu n'étais pas assez qualifié pour que ton dossier soit retenu. » Il s'impatientait. Le regard plein de larmes et de reproches de sa femme était une torture. Cela faisait plusieurs minutes qu'il regardait ailleurs.
    « Et puis quoi ? Je suis trop conne pour te suivre, c'est ça ? Alors d'accord. Casse toi, Archibald, casse de cette planète, casse toi de ma vie. Et ne reviens pas me tourmenter, parce que dès la minute où tu franchiras cette porte, je t'aurais oublié. »

    Les relations humaines n'étaient pas son fort. Leila avait été la seule qu'il avait su tenir au creux de ses mains sans se lasser d'elle. Pendant plus de dix ans. Mais la fin avait si brève qu'il lui semblait ne jamais l'avoir connu. Car la femme avait raison. Il ne la revu plus à partir de l'instant où ils se déchirèrent. Et si Lewis restait stoïque à la chose, les scrupules enlaçaient sa conscience sans se fatiguer.
    A la fin du mois de Septembre, on lui proposa un poste sur la planète Pandora. Pas n'importe lequel, comme l'avait précisé son supérieur. S'il acceptait, Lewis se verrait en possession d'une pratique courante pour la planète, mais si chère qu'elle en devenait un luxe pour les soldats. Mais la perspective d'avoir un Avatar ne fit ni chaud ni froid à l'homme, car il avait dans l'idée de s'installer avec Leila, une bonne fois pour toute, et de se construire la vie qui semblait leur tendre les bras. Il avait cependant passé des nuits à réfléchir. N'était-ce pas ce dont il avait un jour rêvé ? Résumerait-il sa vie ainsi, alors qu'un ailleurs l'attendait, si loin de la Terre Désolée. Son choix avait-été fait depuis longtemps, il n'avait cependant pas réellement réussi à l'admettre avant que le caporal ne vienne le lui demander une dernière fois. Le sacrifice était nécessaire dans la vie d'un militaire, ce ne serait pas le premier. Même si celui-ci impliquait l'être qu'il chérissait le plus au monde. D'ailleurs, il ne supportait plus que l'on ne l'appel pas Archibald.

    C'était la première fois que Lewis montait à bord d'un vaisseau. L'idée n'était pas désagréable, mais au bout de quelques semaines, la réalité semblait moins confortable. Durant ce laps de temps, on lui présenta l'Avatar qui lui avait été promit. « Ça représente un sacré paquet de fric, mec. » disait-on. Lewis en fut fasciné plus qu'il ne le pensait. La créature était grande, plus qu'il ne l'avait imaginé. Presque belle. Et, étrangement, il y remarquait quelques détails similaires à sa propre physionomie.
    Il ne lui restait plus qu'à atterrir et utiliser ce nouveau corps. Pandora lui réservait des merveilles.
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